Bonjour les gens ! Les brigandes salvetoises vous connaissez ?
Lorsque l’équipe des « Raflés de Saint-Pons » m’a demandé de participer à cette 7ème fête du poulet, c’est avec plaisir que j’ai répondu par l’affirmative. Lorsque Olivier (AZAM) le réalisateur du film « la Cigale, le Corbeau et les Poulets », m’a proposé de faire une intervention sur l’installation de l’extrême droite en milieu rural et notamment de la secte (clan ?) ultra nationaliste des brigandes salvetoises, j’ai émis quelques réserves quant à ma capacité à pouvoir m’exprimer devant un public aussi nombreux. Rédacteur de la lettre Panache, je préfère l’écrit à l’oral.
J’ai voulu relever ce défi, mais difficile en 10 minutes d’expliquer tous les dangers que représentent ces identitaires et le mal vivre qu’ils ont apporté dans notre village.
J’essayerai donc d’aller à l’essentiel !
Que sont les brigandes salvetoises ?
Arrivée en Aout 2015, cette communauté sectaire s’est installée au Gazel, une ancienne colonie qu’elle a achetée et ou réside leur gourou Joël Labruyère tandis que les membres de cette communauté sont répartis en une dizaine de locations sur la Salvetat et ses hameaux.
Cette secte (eux se définissent comme un clan) s’est déclarée en association locale « Barka production » sous la direction artistique de Joël Labruyère. Site identitaire du comité de salut public, blog et clips vidéo aux titres évocateurs : « J’élucubre à Sion » – « Foutez le camp ! » – « Bah mon village » – « le grand remplacement » sont diffusés, les guitares souvent remplacées par des kalachnikovs.
C’est un très mauvais exemple donné de notre village, de notre département, de notre région qui consiste à montrer à tout le monde que le racisme, le sexisme et la xénophobie, l’homophobie et la discrimination, poussés à leur paroxysme sont des pratiques acceptables, alors que les défenseurs des droits humains seraient eux les véritables ennemis…
Que font les brigandes salvetoises ?
Défenderesses du « grand remplacement », la thèse chère à Renaud Camus, le clan sectaire des brigandes salvetoises se produit lors des fêtes identitaires (journée nationale des ultra-nationalistes, Ligue du Sud, etc.…). Le clan s’entraine aux combats à la canne. C’est de l’art !
A la Salvetat-sur-Agout, le clan sectaire de ces ultra-nationalistes a pignon sur rue. Le maire , Thibault Estadieu, les considère comme des artistes locaux de qualité (publication dans le bulletin municipal le « le petit Salvetois). Le clan possède un magasin mitoyen de la mairie où « Barka production » affiche en vitrine cranes, candélabres, signes identitaires, drapeaux nationalistes et autres breloques de la mouvance néo-fasciste du plus bel effet pour l’image à l’entrée de notre village touristique.
Décidément, la Salvetat elle n’a pas mis que le Sud en Bouteille, elle met les fascistes en vitrine !
Grâce au laxisme de la municipalité envers les brigandes salvetoises : Complaisance ou Tolérance ?
Comment, alors que toutes manifestations sur la voie publique, devant un bâtiment officiel comme une fête votive, marchés, rassemblements divers, tournages vidéos, devrait faire l’objet d’un arrêté municipal (enfin du moins le pensais-je), ce n’est pas le cas à la Salvetat-sur-Agout puisque en pleine période électorale, devant la mairie, sous le fronton de la devise républicaine « LIBERTÉ – ÉGALITÉ – FRATERNITÉ » les brigandes salvetoises agitent le drapeau au lys noir, sans que, sous ses propres fenêtres, la municipalité n’y trouve rien à redire. Aucun arrêté municipal n’a été pris quant aux autres utilisations des places, rues, monuments, plages et lieux publics salvetois !
L’école primaire est affectée. Les tenants de la suprématie blanche déclarent :
« « Les gens ne réalisent pas à quel point l’Éducation nationale est un viol psychique de masse. Pour nous, le problème crucial sera de recréer des écoles véritablement libres car la république totalitaire prétend être la propriétaire de nos enfants. »
Les parents d’élèves brigands brûlent les livres de la bibliothèque scolaire qui ne correspondent pas à leur vision de l’éducation, remettent en cause les programmes pédagogiques de l’académie qui ne conviennent pas selon eux à leurs progénitures, alors qu’ils font participer leurs enfants à leurs clips haineux et violents.
La municipalité de la Salvetat est plus offusquée par la « fuite » de ce scandale connu maintenant de la population grâce à mes soins, que par le scandale de brûler un livre sans être plus regardante et plus vigilante envers les auteurs de ce sacrilège !
NDLR / Ce présent paragraphe n’est pas dans l’allocution prononcée samedi
« Allo le ministère de l’ éducation nationale ? » Monsieur le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, serait-il En Marche vers la Salvetat-sur-Agout ? «
Ce lundi 4 septembre 2017, les enfants des brigandes n’ont pas effectué leur rentrée scolaire. Avec ce que déclare la secte à propos de l’école de la République, le contraire eut été étonnant !
Il semblerait donc que pour cette année, les brigandes salvetoises veuillent donc faire l’éducation de leur enfants hors du « système « de l’école de la République dans un climat de haine et de violence comme ils savent si bien le faire (photo extraite de leur clip « Foutez le camp »).
Les suprématistes Brigandes ont infiltré nombre d’associations locales, la radio locale leur donne la parole régulièrement, mettant l’art en mauvais état au village où les tensions sont de plus en plus vives.
Pourtant, qu’écrit le maire à ses administrés dans un courrier adressé aux Salvetoises, Salvetois et aux parents d’élèves concernant la polémique médiatique dans notre commune ?
EXTRAIT du « petit Salvetois »
« L’emballement médiatique récent, provoqué par quelques troublions locaux et agitateurs de tous bords à des fins soit politiques, soit idéologiques, soit plus personnelles, ne doit pas faire oublier certains principes fondamentaux de tolérance »
Comment ne pas s’étonner dès lors qu’avec de tels soutiens, l’absence de réactions politiques, administratives, syndicales, policières, judiciaires, les brigandes salvetoises telles des « intouchables » osent nous chanter « On vous emmerde » ?
Brigandes Salvetoises : Sombres Imbéciles Nationalistes!
Le nationalisme, c’est la guerre !
Ayant passé la majeure partie de l’année 1993 à Belgrade, en plein conflit en Ex-Yougoslavie, il m’a été donné de voir à quoi menait le Nationalisme alors que 6 mois avant que n’éclate la guerre en 1991, l’ambassadeur à Belgrade envoyait la dépêche suivante à Paris:
« Le jour où la Yougoslavie éclatera, c’est qu’elle éclatera de Rire !»
C’était il y a à peine plus de 25 ans. En Europe centrale, l’Horreur était à notre porte, engendrant :
- Échanges de réfugiés entre communautés serbes (chrétiens orthodoxes), croates (catholiques) et bosniaques (musulmans) qui vivaient dans des enclaves. C’était le troc de chair humaine.
- Une économie exsangue (marché noir), une inflation à 3 chiffres (les retraites étaient payées à la semaine), un système bancaire effondré, les échanges de devises (marks / dinars) se faisaient dans la rue (en quelques mois, la planche à billet fonctionnait tellement que les billets en milliers de dinars étaient devenus des billets en milliards de dinars.
- La guerre, avec ses snipers tueurs, ses villes meurtries (Mostar, Srebrenica, Dubrovnik, Sarajevo et tant d’autres), des populations civiles en sursis humanitaire sous le joug du président serbe Milosevic et de son chef d’état-major de sinistre mémoire, le Général Mladic.
La terreur d’un nationalisme exacerbé par des dirigeants à un point que vous ne pouvez imaginer. Ayant eu l’occasion de partager la table d’officiers serbes qui revenaient du front, j’ai pu voir des photos de mises en scène macabre telle que cette maison cossue d’une famille bosniaque, dont les convives étaient attablés (grands-parents, parents, enfants) chaque tronc à leur place, le couvert mis et dans chaque assiette, leur tête !
Oui c’était à peine il y a 25 ans en Europe !
Aujourd’hui, les brigandes partent en vacances au Donbass, posent avec les sbires pro-russes de l’Ukraine et de la Crimée et chantent leur amour de la Russie de Poutine !
« Les mots justes trouvés au bon moment sont de l’action !» Hannah Arendt.
Politique et nationalisme
Cette 7ème fête du Poulet m’est donc l’occasion de rappeler les liens qui existent entre Saint-Pons-de-Thomières et la Salvetat-sur-Agout. Les « raflés » de 2009 ayant eu à subir les foudres d’un certain pouvoir en place, nous retrouvons ce même pouvoir qui crachent sur la France insoumise, des citoyens engagés dans la défense des valeurs républicaines et non pas des trublions gauchistes excessifs et ingérables comme se plaît à nous définir le Président du département de l’Hérault, ancien député de la 5ème circonscription et ancien maire de Saint-Pons, le référent père Mesquida bien connu des Raflés de 2009.
Cet appareil socialiste, dont le 1er fédéral Hussein Bourgi, a vomi le candidat de la FI, Monsieur Pierre Polar, et insulté le panache salvetois pour avoir évoqué cette « usine à gaz » que représenterait une majorité En-Marche à l’assemblée nationale.
Et in fine, la candidate socialiste. Madame Marie Passieux, avec qui j’avais eu l’occasion de m’entretenir des brigandes salvetoises qui déclare avoir 2 ennemis : la FI et le FN ! Quelle Honte !
Je vous engage à communier avec moi pour son salut :
Je ne vous salue pas Marie,
pleine de disgrâce
Les Pêcheurs ne sont pas avec Vous,
vous êtes honnie par toute la vraie gauche
et Macron, le fruit de vos entrailles, n’est que Mépris.
Marie Passieux,
Socialiste de peu,
Regardez-nous,
pauvres Malheureux
maintenant et à l’heure de notre sort.
Sans dire « Amen » – soyons Insoumis.
Extrait vidéo de mon intervention à la fête du Poulet à Saint-Pons de Thomières
A propos du mouvement « La France Insoumise » Jean Luc Mélenchon déclarait le 31 Mai 2017. :
« Révolution ne signifie ni guerre civile ni effusion de sang. La révolution est un changement de certaines institutions centrales de la société par l’activité de la société elle-même : l’auto transformation de la société elle-même dans un temps bref »
« En ce sens, l’objet de l’action ce n’est pas le « développement du mouvement » mais l’augmentation de la capacité d’auto-organisation de la société !
C’est à cette question de l’auto-organisation que nous devons maintenant réfléchir avec soin. » Cornélius Castoriadis in Une société à la dérive – Entretiens et débats 1974-1997 (édition du Seuil Paris 2005)
Je vous remercie TOUS les gens, de m’avoir écouté. Crions
« RÉSISTANCE »…« RÉSISTANCE »…« RÉSISTANCE »…
Je vous engage, TOUS ENSEMBLE LES GENS à communiquer au plus grand nombre, cette lettre car la Salvetat sur Agout s’enfonce dans un épais brouillard d’où il nous sera difficile de retrouver le gout du bonheur sans votre soutien !
Dîtes vous bien que l’excès en politique est comme un jacuzzi , plus il y a de remous, plus ça fait du bien !
Merci encore les gens de votre attention.
Merci à toute l’équipe des raflés de la Cigale et notamment à Pierre Blondeau, ( extrait Vidéo du défilé)
Merci aux Mutins de Pangée et notamment à Olivier Azam le réalisateur du film.
Retrouvez les « exploits » des brigandes salvetoises dans 5 billets de la lettre « panache-salvetois » !
Cliquer sur les liens ci dessous pour découvrir le monde merveilleux des brigandes salvetoises.
- État d’Urgence : ultras brigandes à la Salvetat
- Secte à la Salvetat sur Agout !
- La Salvetat, les brigandes et Panache !
- Les raisons de la colère !
- E.T. Un extra-terrestre à la Salvetat (2ème partie du billet)
5 commentaires
Pas un mot sur le Collectif des antifascistes des Hauts Cantons de l’Hérault. Pourquoi ?
Parce que la lettre panache salvetois n’est pas le porte parole d’un collectif , d’une association ou d’un parti quel qu’il soit. Je suis en contact avec nombre de personnes avec qui j’ai pu avant discuter et donc parfaitement clarifier certaines positions. Dans le collectif anti-fa des Hauts cantons de l’Hérault récemment constitué, bien que connaissant certain(e)s, des divergences d’appréciations apparaissent parfois. Tant que je n’aurai pas clarifier ces divergences, malgré ce combat commun contre nos brigandes salvetoises, les choses resteront en l’état. Depuis 2 ans que je rédige des articles contre cette secte, j’ai souvent été bien seul. Le collectif se constitue, et d’un claquement de doigt, faudrait-il que je me soumette au desiderata du collectif auquel certains d’entre vous sont loin de partager mes façons de procéder et ma façon d’être ? (trop politique ! trop excessif ! trop ingérable! trop….. ou pas assez ?) Panache salvetois est parfaitement identifié, mon engagement dans la France Insoumise relève de mon propre choix et ma lettre y conserve son entière liberté de parole quitte parfois à déplaire aussi à certains insoumis. C’est a cette liberté de parole à laquelle je tiens le plus et rien n’y personne ne dictera la ligne rédactionnelle de ma lettre.
Je suis favorable à publier toutes actions ou toutes manifestations que le collectif voudra engager, mais encore faudrait-il que je sache avec qui réellement je partage !
Voilà cher Daniel, en espérant avoir répondu à votre questionnement.
Merci pour votre réponse. Mais, n’habitant pas vers chez vous et ne faisant pas parti de ce collectif, dont je ne connais que le bulletin, je ne peux apprécier les finesses de vos arguments et comprendre vos réticences à simplement informer de l’existence d’un collectif antifasciste dans ce secteur. D’autant que ce collectif me semble aussi faire comme vous: s’opposer au fascisme.
En tout cas bonne continuation à tous
Quand à la déclaration sur l’éducation nationale faite ou pas faite, je suis parfaitement d’accord avec les brigandes.
Bon alors si je résume bien: on a le droit de blasphémer sur le Je vous salue Marie, mais pas le droit d’avoir un drapeau avec fleur de lys sur fond bleu roi (je n’ai quand à moi jamais vu de noir….) , on a pas le droit de partir au dombass ou d’être pro-poutine, et on a surtout le devoir d’être insoumis mais que AVEC le parti agréé par l’état profond! OK, à chacun sa vision du totalitarisme.